Les portes des tribunaux et des cours sont fermées jusqu’à nouvel ordre à la demande des associations nationales de magistrats et de greffiers, à cause de la situation de tension qui sévit dans le pays depuis plusieurs semaines.
Des magistrats sont frappés ou désarmés. Certains tribunaux sont attaqués, pillés ou incendiés. Des scellés sont apposés sur d’autres par des manifestants anti-gouvernementaux, selon l’association nationale des magistrats haïtiens.
Cependant, durant le mouvement “peyi lòk” certains manifestants en ont profité pour piller et incendier les tribunaux de paix et de première instance de Gressier, Petit-Goave ,Miragoane, Cayes, Jacmel. Ils ont tenté également d’incendier les tribunaux de la juridiction de Port-de-paix et du Cap-Haïtien, selon le bilan partiel de l’association nationale des greffiers.
Plusieurs dossiers de détenus ont disparu ou sont brûlés. Cette situation aura des conséquences sur les prisonniers dans plusieurs centres carcéraux du pays, selon l’association nationale des greffiers.