Éditorial:Des opposants autour de la table du “Blanc”

Éditorial:Des opposants autour de la table du “Blanc”

L’incohérence, la platitude, la volonté manifeste d’être esclave des opposants radicaux ne cessent de nous surprendre.

Nenel Cassy, Evalière Beauplan et consorts qui ont, en maintes occasions, rejeté la main tendue du président de la République, Jovenel Moïse, cherchent, aujourd’hui comme hier, l’appui du blanc pour parvenir à leurs fins: la prise illégale du Pouvoir.

À défaut de pouvoir renconter les “Gros Blancs”, les opposants farouches au Pouvoir sont allés prier aux pieds d’un petit député, sans influence sur l’échiquier politique. Véritable coup d’épée dans l’eau.

C’est un secret de polichinelle : l’administration Trump ne déroulera pas le tapis rouge pour ceux qui incitent à la violence à longueur de journée. L’administration Trump n’invitera pas à sa table des politiciens aux “sales dossiers”.

L’aile dure de l’opposition octroie une fin de non-recevoir au dialogue inter-haïtien réclamé par certains secteurs de la vie nationale, alors qu’elle est prête à courber l’échine quand il s’agit de rechercher la bonne grâce de la communauté internationale, particulièrement des États-Unis.

Quel paradoxe! Quelle bêtise sans nom!

Rêveurs impénitents de la prise du pouvoir par les armes, les opposants crachent sur tout ce qui rend possible la démocratie. Débat public, pensée libre, compromis…, les vrais démocrates peuvent se les mettre là où les protagonistes du chaos le pensent.

À défaut de pouvoir assauter le Palais national et s’emparer du fauteuil présidentiel, les opposants au pouvoir en place ont installé, à grands coups de millions, leur dictature dans les différentes rues de la région métropolitaine et dans certaines villes de province.

Et nous voilà barricadés, pris entre les pneus enflammés de la dictature de l’opposition radicale, pour la septième semaine consécutive.

À défaut de pouvoir enfiler le costume des vrais démocrates, les opposants farouches au Pouvoir appliquent, sans scrupules, la politique du “maître et de l’esclave”.

Jovenel Moïse peut toujours continuer à rêver de la formation d’un gouvernement d’union nationale, Nenel Cassy, Evalière Beauplan et consorts feront tout pour favoriser dans le pays “une nouvelle occupation étrangère”.

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