Des chauffeurs de taxis moto sont également payés par ces gangs armés pour jouer le rôle d’informateurs selon le parlementaire. Ils sont recrutés pour surveiller les patrouilles policières.

Le parlementaire a fait savoir que des autorités dont des élus au niveau de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince distribuent des armes de guerre et des munitions à ces hommes armés. La direction centrale de la judiciaire( DCPJ) détient ces informations, précise le président de la commission justice et sécurité du Sénat de la République.

Jean Renel Sénatus dénonce ces gangs armés qui se font passer pour des militants afin de rançonner les passants pendant les derniers événements d’octobre et de novembre. Le parlementaire lance une mise en garde contre l’exécutif et l’opposition qui utiliseraient les gangs armés dans cette lutte politique.