De leur côté, les élèves de l’École nationale de Merger ont également paralysé, du même tronçon, la circulation des véhicules durant des heures. Ces élèves ont entreposé des bancs et des chaises sur la chaussée au milieu de la rue. Ces derniers exigent la présence des professeurs dans les salles de classe. « Depuis le mois de janvier dernier, les professeurs se présentent rarement dans les salles de classe », ont expliqué ces écoliers, tout en appelant à l’intervention rapide des responsables du ministère de l’Éducation nationale afin de permettre la reprise des cours dans les salles de classe.

Lors de ce mouvement des étudiants CEFEF de protestation, les agents du Corps d’intervention et de maintien d’ordre (CIMO) ont tenté à plusieurs reprises mais en vain pour reprendre le contrôle de la situation. À cette fin, ils ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser ces étudiants qui occupent ce tronçon de route depuis une semaine.