L’opposition radicale a utilisé toutes les vieilles pratiques politiciennes, toutes les stratégies macabres, pour venir à bout du pouvoir. Nada!
De son côté, le pouvoir, trop imbu de lui-même, avait lontemps ignoré les légitimes revendications populaires. Ce qui lui a valu d’être ébranlé lors des séismes politiques “Peyi lòk”.
Dans un camp comme dans l’autre, les acteurs aiment jouer avec le feu, comme des enfants ignorant qu’il brûle.
Aujourd’hui, l’évidence: la force n’a pas de camp! Personne ne peut feindre la suffisance. Personne ne peut se prévaloir d’une quelconque puissance surnaturelle. Le pouvoir a besoin de l’opposition. L’opposition ne peut rêver de pouvoir sans Jovenel Moïse. Paradoxalement, les frères ennemis sont inextricablement liés.
Pour une sortie honorable sans fracas, en temps et en heure, le 58ème locataire du Palais national doit dialoguer avec ses opposants. Et, les farouches opposants de Jovenel Moïse doivent, pour une fois, prendre la direction de la table.
Pour ne pas être broyés par l’insécurité grandissante qui, à l’évidence, est un “kabrit plizyè mèt”, dont personne n’a le contrôle véritable, les décideurs doivent prendre les bonnes décisions, les acteurs doivent poser les bonnes actions.
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