Dans une entrevue accordée à l’agence Associated Press, reprise par le quotidien américain Washington post, le président Jovenel Moïse se dit prêt à accepter un Premier ministre issu de l’opposition. Cependant, le locataire du Palais national fixe les conditions d’un accord avec ses opposants.
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Le président Jovenel Moïse a fait montre de son optimisme quant à un éventuel accord en vue de la formation d’un gouvernement de cohabitation afin de mettre un terme à des mois d’hostilités politiques qui ont laissé Haïti sans gouvernement opérationnel.
Il a exposé sa position dans les pourparlers qui ont commencé la semaine dernière dans les locaux de la nonciature apostolique avec des opposants politiques et certains groupes de la société civile.
M. Moïse a déclaré qu’il accepterait un Premier ministre de l’opposition et un mandat raccourci, mais seulement après l’adoption d’une réforme constitutionnelle renforçant la gouvernance.
Selon le président Moïse, tous ses efforts visant l’amélioration des conditions de vie des 11 millions d’Haïtiens, au cours de ses trois premières années au pouvoir, se sont révélés vains en raison de l’exigence constitutionnelle selon laquelle l’Assemblée nationale doit approuver pratiquement toutes les actions présidentielles importantes.
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