Adoption Internationale : les enfants haïtiens sont mieux protégés

Adoption Internationale : les enfants haïtiens sont mieux protégés

La Directrice Générale de l’ Institut du Bien-etre Social et de Recherches a assuré, en conférence de presse, ce lundi 4 juin, que les enfants qui sont en situation d’adoption internationale sont mieux protégés grâce à une réforme initiée par l’IBESR depuis 2012.

L’adoption doit être une forme de protection à l’enfance, croit dur comme fer madame Arielle Jeanty Villedrouin, c’est pour cela qu’elle est revenue sur la réforme relative à l’adoption internationale en cours au sein de l’Institut du Bien-etre Social et de Recherches il y a 6 ans.

Cette démarche vise à éviter toute forme de violences faites aux enfants notamment la pédophilie et le trafic d’organes.

Avec ce changement, l’adoption privée et indépendante sont bannies dans le pays . Ce sont les responsables de l’IBESR qui assurent l’adoption de l’enfant.

Durant une période plus ou moins longue, ces derniers organisent une formation avec les parents biologiques de l’enfant désigné pour qu’ils puissent mesurer les enjeux d’une adoption et donner un conzentement éclairé.

Après cette étape, les reponsables de l’IBESR pratiquent le principe de subsidiarité afin d’essayer de trouver une autre alternative auprès de la famille élargie de l’enfant et d’une famille d’accueil pour le placer.

L’adoption doit être la dernière étape, informe la DG de l’IBESR qui ajoute qu’un ophelinat n’est pas le meilleur endroit pour garder un enfant qui a surement besoin d’une famille pour grandir.

Si les parents veulent continuer le processus d’adoption de leur enfant après ces deux étapes, ils se doivent de donner leur approbation devant un juge pour enfant. Et là encore, s’ils désirent garder leurs enfants, ils disposent d’un mois de rétractation légale.

Ce n’est qu’après que les responsables de l’IBESR solliciteront un agrément auprès des autorités du pays où évoluent le candidat et un organisme d’adoption.

Suite à cette démarche, si les dirigeants de l’IBERS sont convaincus que l’enfant ne court aucun risque, à ce moment-là les parents désireux d’adopter l’enfant rentreront en Haïti pour une période de socialisation et d’étude de profil d’apparentement qui pemettra aux autorités concernées de savoir si l’enfant est compatible aux potentiels adoptants.

Après cette étude, les concernés sont susceptibles de trouver l’autorisation d’adoption de l’IBESR pour les suites légales si les résultats obtenus se révèlent satisfaisant.

Là encore l’IBESR continuera d’accompagner les enfants, et les parents adoptants devront fournir un rapport sur l’intégration de vie de l’enfant au sein de la nouvelle famille sur une période de huit ans, ce qui permettra à l’institution d’avoir une idée du sort de l’enfant, indique madame Villedrouin.

Avec cette réforme, le nombre d’adoption de l’enfant a baissé d’un cran en Haiti. De 2004 à 2012 le nombre d’adoption qui s’élevait à 14 mille dans le pays est passé à 400 pour l’année 2018. Côté positif de l’histoire, le nombre d’adoption plénière a augmenté en Haïti, ce qui implique que les 400 nouveaux adoptés jouiront des mêmes droits que les enfants légitimes des parents qui les ont adoptés .

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