(Paris) Un médecin hospitalier est mort en France après avoir été contaminé par le nouveau coronavirus, a annoncé dimanche le ministre de la Santé Olivier Véran, précisant qu’il s’agissait a priori du premier décès de ce type dans ce pays. Publié le 22 mars 2020 à 9h13 ✓ Lien copié Agence France-Presse « J’ai été informé
(Paris) Un médecin hospitalier est mort en France après avoir été contaminé par le nouveau coronavirus, a annoncé dimanche le ministre de la Santé Olivier Véran, précisant qu’il s’agissait a priori du premier décès de ce type dans ce pays.
« J’ai été informé hier soir du décès d’un médecin hospitalier, c’est à ma connaissance […] la première situation [de ce genre] qui a frappé un médecin hospitalier », a déclaré M. Véran au cours d’une émission commune à la radio RTL, au quotidien Le Figaro et à la chaîne de télévision LCI
Il s’est refusé à donner des « informations plus précises », au nom de la volonté de la famille et du secret médical.
Selon l’antenne de la chaîne de télévision France 3 dans le nord de la France, la victime est un médecin urgentiste de Compiègne, dans l’Oise, un des premiers départements à avoir été fortement touchés en France, une information confirmée à l’AFP de source proche du dossier.
M. Véran a relevé le « très lourd tribut payé par la grande famille des médecins aujourd’hui » et rendu hommage au « courage extraordinaire dont font preuve l’ensemble des médecins, des soignants, des pompiers, toutes les personnes qui permettent de sauver des vies chaque jour ».
Interrogé sur l’incidence de la pénurie de masques pour le personnel de santé, qui fait polémique en France, le ministre a répondu : « ce que nous savons c’est que la plupart des soignants qui vont contracter la maladie ne vont pas la contracter dans le cadre de leur mission hospitalière, mais en dehors ».
Tout en reconnaissant que les soignants « sont par définition ceux qui sont le plus en contact avec les malades » et que le matériel de protection est pour eux « absolument indispensable », il a relevé qu’il y avait eu « plusieurs cas de contamination dans une unité de médecins ou d’infirmières qui bien qu’équipés en masques avaient pu être contaminés ».