(Paris) Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19, qui a fait plus de 23 000 morts dans le monde. Publié le 26 mars 2020 à 16h08 Mis à jour à 16h38 ✓ Lien copié Agence France-Presse Tsunami sanitaire à Londres Épicentre de l’épidémie au Royaume-Uni, Londres est
(Paris) Nouveaux bilans, nouvelles mesures, faits marquants : un point sur les dernières évolutions de la pandémie de COVID-19, qui a fait plus de 23 000 morts dans le monde.
Tsunami sanitaire à Londres
Épicentre de l’épidémie au Royaume-Uni, Londres est confronté à un « tsunami » sanitaire avec « une explosion » du nombre de « patients gravement malades », selon un responsable du service public de santé, NHS.
La propagation de la COVID-19 s’est accélérée ces derniers jours, avec plus de 500 morts et 11 000 cas alors que l’appel au confinement semble assez peu respecté dans la capitale britannique.
Plus de 4000 morts espagnols
L’Espagne est désormais le deuxième pays le plus touché au monde, derrière l’Italie, en terme de décès avec plus de 4000 morts dont 87 % de plus de 70 ans.
L’augmentation des cas de COVID-19 est vertigineuse : leur nombre a été multiplié par deux en quatre jours malgré un confinement général décrété le 14 mars.
En France, décès à 16 ans
Accélération de l’épidémie en France aussi avec plus de 360 morts à l’hôpital en 24 heures et pour la première fois le décès d’une jeune fille de 16 ans.
Plus de 15 500 morts en Europe
La pandémie a fait au moins 23 000 morts dans le monde dont plus de 15 500 décès en Europe, selon un comptage de l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 19 h 30.
Plus de 505 000 cas d’infection ont été diagnostiqués dans 182 pays et territoires, dont au moins 268 191 en Europe, continent le plus touché.
Les pays où le nombre des morts est le plus élevé sont l’Italie (8165 décès pour 80 539 cas), l’Espagne (4089 pour 56 188 cas), la Chine continentale (3287 pour 81 285 cas), l’Iran (2234 pour 29 406 cas) et la France (1696 pour 29 155 cas).
L’Allemagne dépiste à tour de bras
L’Allemagne effectue désormais un demi-million de tests de dépistage par semaine, une détection précoce qui expliquerait le faible nombre de morts dans ce pays (moins de 200), selon Christian Drosten, chef du département virologie à l’hôpital de la Charité à Berlin.
La Chine se coupe du monde
La Chine limite drastiquement le nombre de ses vols internationaux et ferme temporairement ses frontières à la plupart des étrangers.
Après avoir réussi à endiguer l’épidémie sur son sol, Pékin cherche à limiter les risques de voir des cas importés de COVID-19 y faire repartir la maladie.
Explosion du chômage aux États-Unis
Le nombre de nouveaux chômeurs a explosé aux États-Unis, avec plus de trois millions de nouvelles demandes d’allocations chômage la semaine passée, du jamais vu dans une économie stoppée net par l’épidémie.
Le Sénat américain a voté un plan « historique » de 2000 milliards de dollars pour soutenir l’économie. Le bilan de la COVID-19 est désormais de plus de 1000 morts dans le pays.
Front commun du G20
Lors d’un sommet virtuel, les pays du G20 ont promis de faire front commun contre l’épidémie et d’injecter « plus de 5000 milliards de dollars » dans l’économie mondiale pour « contrer les répercussions sociales, économiques et financières de la pandémie ».
Récessions en vue
« Les économies du G20 vont subir un choc sans précédent pendant la première partie de l’année et vont se contracter en 2020 avant un rebond en 2021 », présagent les économistes de l’agence de notation Moody’s.
Pour l’agence S&P, la crise du coronavirus va provoquer une récession de 2 % dans la zone euro et au Royaume-Uni cette année.