Le président Jovenel Moïse a fait remarquer que des détracteurs créent chaque jour des suspicions chez la population alors qu’ils disposent d’aucune information fiable sur les dépenses effectuées à partir de son programme politique.
Citant l’affaire Petrocaribe, le Chef de l’État regrette que des individus mal intentionnés utilisent les réseaux sociaux ou les médias traditionnels pour assassiner les caractères de certaines personnalités tandis que personne n’a le droit de se prononcer sur ce dossier à la place des autorités judiciaires.
Le chef de l’État précise que même lui n’a le droit d’influencer la justice sur la manière dont elle doit faire son travail.
Pour que la lumière soit faite sur le dossier Petrocaribe, il invite la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif à faire son travail de contrôle.
Jovenel Moïse qui dit prendre la loi comme boussole, invite les politiciens traditionnels à cesser les fuites en avant et de laisser la justice faire son travail.
Jovenel Moïse dit vouloir éviter la chasse aux sorcières et la persécution politique.
“Quand des détracteurs utilisent un dossier pour faire de la persécution politique, cela devient dangereux, laissons aux institutions du pays le soin de faire leur travail”, a martelé Jovenel Moïse lors de la présentation du PM nommé, Jean Henry Céant, au Palais national.
Le chef de l’État appelle le Premier ministre Jean Henry Céant, une fois sa déclaration de politique générale votée au Parlement, à pendre des dispositions pour que la lumière soit faite sur les trafics d’inffluence et d’intérêts, la surfacturation des contrats pendant les dix dernières années et l’utilisation abusive des fonds du trésor public.
Jovenel Moïse exhorte Jean Henry Céant à éviter toute sorte de persécution politique, en s’appliquant dans la sérénité et dans le respect des procédures tracées par la loi.
Parlant de persécution politique, le Chef de l’État, sans les citer, aurait fait allusion aux deux rapports partisans des commissions sénatoriales, indexant des anciens fonctionnaires de l’État.
Il invite une nouvelle fois les parlementaires à voter des lois capables de protéger l’image des personnalités qui décident de servir leur pays.