Le président de la République, Jovenel Moïse, a chargé son conseiller Guichard Doré de rencontrer des personnalités de différents secteurs de la vie nationale afin de jetter les bases d’une réforme constitutionnelle dans le pays.
La constitution haïtienne est source de discorde. Chaque article peut être interprétée de façon différente. Pour le conseiller du locataire du Palais national, la solution à ce problème passe par une réforme constitutionnelle. Il juge le moment propice pour mettre le cap vers la réforme institutionnelle. La première étape consiste à rencontrer des acteurs de la société civile.
« J’ai déjà parlé au bâtonnier de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince, Me Monferrier Dorval, des membres de l’Association des économistes, des personnalités de la société civile comme le professeur Rosny Desroches, Me Gédéon Jean, Edouard Paultre. J’ai parlé aussi à des hommes d’affaires, le président de la Conférence des recteurs, présidents et dirigeants d’institutions d’enseignement supérieur (CORPUHA), des anciens Premiers ministres, des hommes politiques, madame Mirlande Manigat… La liste est longue », a énuméré Guichard Doré au journal Le Nouvelliste.
Les personnalités déjà consultées jusqu’ici optent pour une modification de la constitution de 1987, a dit monsieur Doré qui croit dur comme fer qu’on doit avancer vers cette réforme constitutionnelle.
Ce dossier a été relancé à un moment où la fin du mandat présidentiel fait débat dans la société haïtienne. Pour Guichard Doré le mandat du locataire du palais national prendra fin en 2022. Aujourd’hui, le pouvoir en place se dirige vers la formation de l’Assemblée constituante pour avoir une nouvelle constitution, et l’organisation des élections l’année prochaine.
7 février 2021 manquera la fin du quinquennat de Jovenel Moïse, revendique l’opposition qui ne veut certainement pas que Jovenel Moïse touche à la loi mère du pays.
1 comment