Des Haïtiens aux Chili veulent revenir dans leur pays, les autorités chiliennes les accompagnent

Des Haïtiens aux Chili veulent revenir dans leur pays, les autorités chiliennes les accompagnent

Arrivés au Chili en quête de mieux-être, des Haïtiens ont compris que ce pays n’est pas la terre promise où coule lait et le miel.

Réfugiés sur ce bout de terre de l’Amérique latine, ils n’ont pas pu changer leur destin à cause des nouvelles mesures migratoires que les autorités chiliennes leur ont imposé, empêchant ainsi ceux quisont en situation illégale de travailler au risque de payer une amende.

Les compatriotes qui se sont retrouvés dans le pétrin veulent à tout prix rentrer chez eux. Les autorités chiliennes ont élaboré un plan visant à les aider.

Le porte-parole de la communauté haïtienne au Chili, William Pierre, a sollicité l’aide du Gouvernement chilien en vue d’accompagner des milliers d’Haïtiens qui veulent retourner dans leur pays et qui n’ont pas les moyens de payer leur voyage.

Les autorités chiliennes auraient entendu son cri.

Le jeudi 30 juillet, le Gouvernement chilien a annoncé un plan visant à permettre aux citoyens haïtiens résidant illégalement au Chili, s’ils le désirent, de retourner dans leur pays natal.

A cet effet, les requêtes déposées par les représentants des citoyens haïtiens issus des différentes régions de Chili seront analysées, a annoncé le vice-ministre de l’intérieur chilien, Rodrigo Ubilla.

Il n’a cependant pas donné de date exacte pour l’application de cette mesure devant faciliter un retour humanitaire de ces ressortissants. Le nombre d’Haïtiens qui souhaitent regagner Haïti n’est pas encore connu. Les bénéficiaires de ce programme ne doivent avoir aucun casier judiciaire.

Le ministre de l’intérieur chilien dit croire que la déception des Haïtiens est dû à une déformation de la réalité de ce pays qui leur a été présenté.

Ils devaient se renseigner davantage avant de quitter Haïti, souligne-t-il, à la recherche d’une vie meilleure, en particulier en ce qui concerne le climat et la langue.