Respectivement directrice générale du ministère des Haïtiens vivant à l’étranger et directeur du ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales, Yolette Mengual et Fednel Monchéry ne sont pas en bonne posture depuis qui leurs noms ont été cités dans des scandales de corruption.
Inculpée pour fraude électorale, lors des législatives de 2015, corruption, pot-de-vin, forfaiture suivant une ordonnance de renvoi rendue publique par le juge instructeur, Jean Wilner Morin, l’ancienne conseillère électorale est sous le coup d’un mandat d’amener.
Une inculpation qui, d’un point de vue moral, lui enlève toute légitimité d’agir et de prendre la parole au nom du gouvernement, de l’avis de certains observateurs.
Trempé dans un scandale de falsification et de vente de visa, le militant politique, Fednel Monchéry n’est plus habilité également à parler au nom de l’administration Moïse-Céant.
Aujourd’hui, le yeux sont rivés sur le Président de la République, Jovenel Moïse qui ne rate jamais une occasion pour s’ériger en champion de la lutte anti-corruption.
Cela dit, le chef de l’État est face à une grande responsabilité consistant à prendre la décision qui s’imposent concernant ces deux directeurs généraux qui ne sont pas en odeur de sainteté.
Pour être plus claire, au nom de la lutte contre la corruption, Jovenel Moïse se doit de révoquer Yolette Mengual et Fednel Monchéry, s’il veut que la population continue de croire dans la bonne volonté de son Administration à assainir la fonction publique, gangrenée par toute sorte de fléaux.
Quant aux agissements du directeur général du ministère de l’intérieur, ils sont d’autant plus graves qu’ils constituent un crime transnational.
Recherchée par les forces de l’ordre, M. Mengual ne doit plus avoir la bénédiction du Palais national.
Le président de la République doit faire un choix.
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