Le leader Pitit Dessalines revient sur le mauvais comportement affiché par ses frères de l’opposition dans les médias, sans les citer nommément.
Jean Charles Moïse estime que ceux qui l’attaque sont délégués par l’équipe au pouvoir. « Moun kap atake m yo se yon bann fini kap cheche resisite. Sistèm nan pa gen moun pou pale pou li », a lâché Jean Charles Moïse qui s’en prend particulièrement à Edmonde Supplice Beauzile.
« Se yon bann dayiva kòn siye kap atake m », a déclaré l’ex-sénateur du Nord qui se montre acide envers ses camarades de l’opposition. Pour Jean Charles Moïse, ses frères de l’opposition qui refusent de manifester devant l’ambassade américaine, reçoivent des dictées de la communauté internationale. Parallèlement, il en a profité pour démentir les déclarations d’Edmonde Supplice Beauzile selon lesquelles c’est le chef de l’État, Jovenel Moïse, qui a financé sa campagne d’aspersion contre la Covid-19.
En conférence de presse ce mardi 20 octobre, le dirigeant de Pitit Dessalines a invité la population à gagner les rues le 18 novembre prochain pour continuer d’exiger le départ chef de l’État. Cependant, Jean Charles Moïse a précisé qu’il n’entend pas lui-même donner le coup d’envoi. Il n’a pas mentionné non plus si ce sont les figures de proue de l’opposition qui le feront à sa place.
Parallèlement, l’opposant farouche au pouvoir en place se dit satisfait de la journée de manifestation organisée dans le Nord le 17 octobre dernier, dans l’objectif de forcer le chef de l’État à rendre le tablier. Pour Jean Charles Moïse, il s’agit d’une démonstration de force afin d’envoyer un signal à la communauté internationale qui continue de supporter l’administration de président Jovenel Moïse.
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