Des pièces à conviction du dossier de l’assassinat par balles du Bâtonnier de Port-au-Prince, Me Monferrier Dorval, ont été emportées lors du cambriolage, confirme le secrétaire du Conseil de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, Me Robinson Pierre-Louis. Ce dernier se réjouit toutefois que la pièce maîtresse du dossier, qui est le téléphone portable de Me Dorval, n’a pas été emporté par les cambrioleurs.
Cependant, les matériels volés, qui ne sont pas des documents, font partie du corps du délit du dossier. Ce sont des éléments récupérés par la police scientifique dans le véhicule de Me Dorval pour le bien de l’enquête. Maître Robinson Pierre-Louis informe que la porte du greffe n’a pas été forcée. Il n’y a aucune trace prouvant que le greffe a bel et bien été cambriolé. Sauf le classeur dans lequel se trouvaient les pièces à conviction qui a été, visiblement, forcé.
Me Robinson Pierre se félicite du fait que les pièces à conviction du dossier de Me Monferier Dorval emportées du greffe de TPI ne peuvent pas bloquer l’enquête ouverte au niveau du cabinet d’instruction.
Toutefois, dit-il, le juge instructeur, en charge du dossier, est dans l’exigence d’un encadrement pour mener à bien son enquête. D’ailleurs, une correspondance a été acheminée, en ce sens, au conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), confie Me Pierre-Louis.