Depuis l’apparition du coronavirus, le monde est en attente d’un vaccin pouvant soigner cette maladie. L’annonce du directeur du Centre de recherche en infectiologie de l’Université de Laval, Gary Kobinger, qui fait savoir que les premières doses seront disponibles en décembre prochain redonne de l’espoir.

Cependant monsieur Kobinger souligne que la crise ne va pas nécessairement finir au moment où on aura un vaccin. Il ne faut pas se dire : ” c’est juste quand on va avoir un vaccin, donc en attendant, on fait ce qu’on peut jusqu’à ce qu’on ait un vaccin. Il y a des techniques qui marchent vraiment : l’épidémiologie, le suivi de cas, le diagnostic, ça fonctionne, il ne faut surtout pas abandonner ” a-t-il fait savoir à Radio Canada.

Il nourrit l’espoir pour qu’en printemps-été il y ait un accès plus général à ces vaccins. ” Ce à quoi je m’attends, c’est qu’on voie des vaccins sortir à partir de peut-être même décembre, mais au moins au début 2021. Je m’attends à ce qu’on voie certains obtenir des autorisations, au moins d’urgence, pour par exemple protéger les plus vulnérables et les travailleurs de la santé” a-t-il précisé.

Le directeur du Centre de recherche en infectiologie de l’Université de Laval se réjouit du fait que le taux de mortalité est très très bas comparativement à ce qu’on a vu durant la première vague.