Le Directeur général de la Police Nationale d’ Haïti, Michel-Ange Gédéon, prend au sérieux les menaces de certains PetroChallengers annonçant qu’ils auront recours à la violence le 17 octobre prochain pour éxiger des réponses sur l’utilisation du fonds PetroCaribe. Dans un message qui circule sur les réseaux sociaux, le numéro un de la PNH a donné la garantie que toutes les dispositions seront prises pour protéger la vie et les biens des citoyens.
En perspective à la manifestation du 17 octobre, des notes vocales faisant l’apologie de la violence circulent en boucle sur les réseaux sociaux. Le chef de la PNH dit en prendre note.
Afin de rassurer la population, Michel-Ange Gédéon, dans un message vocal adressé à la nation, s’est engagé à prendre des mesures appropriées pour protéger les bâtiments publics/privés, les hôtels, les restaurants, conformément à sa mission consistant à protéger les vies et les biens. Ce, de toutes les classes sociales du pays.
”La PNH n’est pas partisane, elle n’ a pas de camp”, clame le numéro un de la PNH rappelant au passage le droit des citoyens de manifester. Mais aucune forme de violence ne sera acceptée, dit-il.
”Siw rantre nan zak briganday la police pap ka tolerew”.
Notons que le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti se prépare contre toute éventuelle émeute dans le pays. Dans une correspondance adressée aux directeurs centraux et départementaux de la PNH, récemment, il a listé un ensemble de dispositions à prendre pour éviter tout soulèvement populaire qui semblable à celui des 6, 7 et 8 juillet dernier.
Monsieur Gédéon a enjoint les directeurs centraux et départementaux à annuler tous les congés et permissions afin que leurs personnels respectifs soient disponibles à partir du 15 octobre jusqu’à nouvel ordre.
Il les ont invité également à identifier et sécuriser tous les établissement stratégiques notamment les locaux du Parlement, les différents ministères et services de l’État, le pénitencier national et tous les lieux d’incarcération, la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif, tout en renforcant la surveillance des frontières terrestre et maritime.