L’ex-sénateur Kelly Bastien, lâché par ses collègues opposants du Secteur Démocratique et Populaire après avoir rencontré le président du parti PHTK, Liné Baltazar, plaide en faveur d’un dialogue afin d’éviter au pays de sombrer dans le chaos. Un avis que partage Walsonn Sanon, membre fondateur du Secteur Démocratique et Populaire
Le président de la République ne cesse de marquer des buts. Des membres de l’aile dure de l’opposition partagent son désir d’initier un dialogue en profondeur afin de sortir le pays du marasme.
L’ancien sénateur Kelly C. Bastien, qui affirme n’avoir jamais rencontré le président de la République, Jovenel Moïse, dit opter pour le dialogue entre l’opposition et le pouvoir en vue de résorber la crise actuelle.
Kelly C. Bastien a pris cette position à un moment où l’opposition est minée par une division. Toutefois, il affirme être resté toujours membre de l’opposition.
Le militant politique Walsonn Sanon, ancien Secrétaire Général Adjoint du Parti politique “Louvri Baryè (PLB)”, membre fondateur du Secteur Démocratique et Populaire, a abondé dans le même sens. Selon lui, il faut un accord politique entre le pouvoir exécutif et l’opposition afin de planifier la gouvernance du pays, ce, même après la fin du mandat de l’actuel locataire du palais national.
“Tout refus de dialoguer aujourd’hui peut déboucher sur un chaos, car le climat y est propice, notamment avec la prolifération des gangs armés dans le pays et l’enjeu majeur du dossier PetroCaribe”, a-t-il indiqué.
Il invite le président Jovenel Moïse à faire le premier pas comme chef d’État pour convaincre d’autres acteurs.
Dans une adresse à la nation vendredi soir sur la Télévision nationale, Jovenel Moïse a affirmé qu’il est en discussion depuis trois mois avec de farouches opposants.
“Depuis trois mois, j’ai pris personnellement l’engagement de discuter avec plusieurs secteurs et d’importants acteurs de la scène politique”, a informé le président de la République qui, cependant, s’est gardé de citer des noms. Il a toutefois indiqué que ces pourparlers étaient à une phase très avancée.
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