« Ki avni pitit MINUSTAH nan peyi d’Ayiti ? », c’est autour de ce thème qu’une conférence-débat a été organisée par la Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif (PAPDA) de concert avec plusieurs organisations des droits humains en vue d’informer la population haïtienne sur les abus sexuels commis par des soldats de l’ONU
« Ki avni pitit MINUSTAH nan peyi d’Ayiti ? », c’est autour de ce thème qu’une conférence-débat a été organisée par la Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif (PAPDA) de concert avec plusieurs organisations des droits humains en vue d’informer la population haïtienne sur les abus sexuels commis par des soldats de l’ONU en Haïti durant la période 2004-2019.
La PAPDA ainsi que d’autres organisations dont le Réseau National de Défense des Droits Humains, le Bureau des Avocats Internationaux, l’organisation féminine Solidarité Fanm Ayisyen et le cabinet d’avocats spécialisés en litige stratégique de droits humains entendent jouer toutes les cartes pour que les mères des enfants engendrés par des soldats de la paix en Haïti soient dédommagées.
Selon Camille Charlemers, des adolescentes de 12 ans figurent parmi les femmes victimes des crimes sexuels commis par des soldats de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Le professeur appelle l’ONU à prendre ses responsabilités face aux adolescentes abusées sexuellement.
Parallèlement, pour marquer la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre prochain, ces problèmes seront adressés avec plusieurs acteurs de la société civile lors d’une conférence débat. Cette activité s’inscrira également dans le cadre de la campagne pour exiger justice et réparation en faveur des victimes du choléra en Haïti.