Les responsables du collège Maranatha situé a grand Ravine ont organisé une cérémonie pour commémorer le premier anniversaire du massacre de 8 personnes dont deux de ses employés sur la cour de l’établissement par des agents de police à la suite d’une opération menée dans ce quartier populaire, le 13 novembre de l’année dernière.
Un an après cette opération qui a coûté la vie à deux 2 policiers, la situation sécuritaire dans ce quartier populaire n’a pas changé, aucune mesure n’a été prise pour contraindre le phénomène de banditisme dans le pays, selon le directeur général de l’établissement le Pasteur Armand Louis.
A quelques mètres des Palais national, législatives et judiciaires, les bandits imposent toujours leur lois, les églises fonctionnent dans l’angoisse, les parents et les élèves sont traumatisés et la terreur s’installe chez les habitants de ces quartiers populaires au grand mépris de ces 3 pouvoirs.
Le pasteur Armand Louis condamne le laxisme des autorités policières et judiciaires face aux actions des bandits qui ont pris en otage les habitants de ces quartiers populaires. Il accuse nos dirigeants de financer en silence ces bandits. L’absence de plusieurs activités économiques et sociaux de base ont poussé les jeunes à choisir la voix du banditisme, a-t-il déploré.
Le pasteur Clément Joseph attend encore les résultats de l’enquête ouverte par les autorités policieres et judiciaires en vue que la lumière soit faite sur ce massacre. Il en a profité pour condamner le comportement du ministre de l’éducation nationale qui n’a pas honoré les promesses d’accompagnement psychologique et matériel aux élèves du collège Maranatha.
Il plaide en faveur d’une politique de réaménagement des quartiers populaires, ce qui, selon lui, facilitera la tâche des policiers lors des opérations et qui ne manquera pas de les rendre moins exposés aux actes de banditisme.