Clamé-Ocnam Daméus, l’enfant qui joue avec un pistolet

Clamé-Ocnam Daméus, l’enfant qui joue avec un pistolet

‘’Malheur à la ville dont le prince est un enfant’’, dit l’ecclésiaste. Errements, stupidité, bêtise sans nom…, c’est tout cela ou presque qu’on peut attendre d’un être qui ne sait pas trop se servir de sa raison. Malheureusement, le Parquet de Port-au-Prince a pour chef un enfant qui, quasi-quotidiennement, se dédit, se fourvoie…, dans un dossier dont le traitement équitable réclame tête froide et neutralité : PetroCaribe.

Comme si ses vagues d’invitations et de mandats illégaux et inconstitutionnels ne suffisaient pas, le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de première instance de Port-au-Prince s’est adressé, le lundi 12 novembre, aux Directeurs et Responsables des Banques publiques et commerciales de Port-au-Prince, leur demandant de surseoir immédiatement à toutes activités transactionnelles avec une trentaine d’entreprises par blocage de leurs comptes et ceux de leurs actionnaires sous peine de poursuites pénales.

Ces entreprises, écrit le parquetier, font actuellement l’objet de mesures conservatoires…

Ainsi, l’enfant du Parquet pense avoir frappé très fort dans l’affaire PetroCaribe. Des hommes de loi matures n’ont pas tardé pour crier au scandale. Clamé-Ocnam Daméus s’est fait taper sur les doigts, sur les fesses…, un peu partout.

Ayant bien appris sa leçon, l’enfant du Parquet n’a pas mis du temps pour se rétracter.

Vingt-quatre heures (24) plus tard, il a rendu public un communiqué informant que suite à des rencontres tenues avec certains responsables d’entreprises visées par les mesures conservatoires prises par le Parquet…, le Commissaire du Gouvernement décide de reporter lesdites mesures afin de permettre à leur PDG de constituer leurs dossiers pour les déposer par devant le Parquet pour analyse approfondie de leur situation.

Et blablabla…, et blablabla…L’enfant au pistolet n’est pas à sa première bourde. Ce n’est pas sa dernière non plus. Indubitablement avant la fin de cette semaine, il ratera une prochaine cible.

Heureusement pour l’image du parquet et pour la santé de la justice, les jours du ‘’petit prince’’ sont comptés. En mauvaise posture depuis l’affaire impliquant le commissaire Berson Soljour et un avocat, le Barreau aura certainement raison de Me Clamé-Ocnam Daméus dont il réclame le départ.