18 novembre: Pourquoi les PetroChallengers ne se ravisent pas ?

18 novembre: Pourquoi les PetroChallengers ne se ravisent pas ?

A visière levée, les opposants farouches au pouvoir promettent une journée sombre au pays, dimanche18 novembre. Déchoucage, chambardement, pillage, émeutes…, on peut s’attendre à tout cela et au pire.
Ceux qui n’ont ni l’art, ni la science, ni la vertu pour prendre le pouvoir par la voie des urnes, optent pour la tabula rasa. Déjà le pays respire l’odeur du sang.
18 novembre 2018, 215ème anniversaire de la Bataille de Vertières, devrait être une date de réconciliation, d’union nationale, au seul regard de l’état exécrable de notre économie. Il n’en est rien !

Tout casser sans aucune alternative, voilà la seule et unique motivation des Lavalasiens et consorts. Quoiqu’élu démocratiquement, le président de la République, Jovenel Moïse doit partir avant la fin de son quinquennat. La démocratie pour les opposants se résume en une seule formule : ‘’Ôtetoi que je m’y mette !’’.

Face à cette chronique d’une apocalypse annoncée, les PetroChallengers qui se disent apolitiques n’en démordent pas. Ils annoncent encore qu’ils marcheront pacifiquement le 18 novembre pour demander des comptes sur l’utilisation des fonds PetroCaribe.

Comment marcher pacifiquement au milieu de ceux qui se nomment eux-mêmes ‘’chiens enragés’’ ? Pourquoi les soi-disant marcheurs pacifiques ne se ravisent pas ? N’ont-ils pas peur d’être mordus ? Apparemment, le maitre n’a pas peur de son chien même quand il a la rage.

Si le mouvement PetroChallenge était vraiment neutre, apolitique, ses porteurs auraient déjà annoncé leur retrait, leur abandon de ce jour qui promet d’être chaotique.

Si les PetroChallengers n’étaient pas politiquement motivés, ils se seraient déjà démarqués des Lavalasiens et de ses acolytes, annonçant ainsi une autre date pour marcher pacifiquement afin de demander des comptes sur la gestion des fonds vénézuéliens.

Quoi qu’on fasse, les masques tombent toujours !

 

 

 

 

 

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