18 novembre : Contraint de rester à Port-au-Prince, Jovenel Moïse prêche l’unité et le dialogue

18 novembre : Contraint de rester à Port-au-Prince, Jovenel Moïse prêche l’unité et le dialogue

Le président de la République Jovenel Moïse a été contraint de rester à Port-au-Prince. Passant outre de la tradition pour des raisons politiques, Jovenel Moïse ne s’est pas rendu à Vertières pour les 215 ans de cette bataille décisive.

Accompagné des membres de son administration, le chef de l’État a commémoré la victoire de Vertières en déposant une gerbe de fleurs au Panthéon national, dans la capitale.

Cependant, le chef de l’État ne s’est pas rendu sur les lieux de cet événement historique (à Vertières) au Cap-Haïtien à l’occasion de la commémoration des 215 ans de la bataille de Vertières.

Dans son adresse à la Nation, le président a prêché l’unité et le dialogue en vue de casser, dit il, les chaînes du sous-développement, la misère.

”Dessalines, Christophe, Pétion, Capois, Gabart ont combattu ensemble pour briser les chaînes de l’esclavage. Grâce à nos ancêtres, l’esclavage à été aboli dans la région “Ayibobo pou zansèt yo! “, a clamé le locataire du Palais national.

Pour Jovenel Moïse ce 18 novembre doit être consacré à la réflexion pour témoigner notre reconnaissance à l’égard de nos ancêtres pour l’ultime victoire de la guerre d’indépendance, le 18 novembre 1803 à Vertières.

L’heure est au dialogue et à la coopération afin de construire une Haïti qui fait la fierté de nos ancêtres, a martelé Jovenel Moïse. Le chef de l’État appelle la population a instauré un climat de stabilité pour combattre le sous-développement.

Jovenel Moïse dit regretter que depuis ces 60 dernières années  nos compatriotes risquent leur vie en mer en quête d’un mieux-être. Il a renouvelé l’engagement de son administration à travailler pour une meilleure condition de vie de la population.