Depuis ce matin, les rues sont pratiquement vides. Les véhicules de transport en commun n’ont pas été constatés. Quelques rares véhicules privés sont remarqués. Les citoyens qui veulent vaquer à leurs occupations prennent la route à pieds ou utilisent les taxi-motos.
La première journée de grève a de grandes conséquences sur les activités scolaires qui sont paralysées également. Les portes des établissements scolaires sont fermées. Aucun élève en uniforme n’est remarqué dans les rues, en dépit de la présence des patrouilles policières renforcée depuis ce matin.
Des barricades de pneus enflammés sont érigés sur les chaussées, notamment à Delmas et au Centre-ville. Dans le quartier de bel-air toutes les activités sont paralysées, le commerce informel est au point mort. Les passants se font rares.
Parallèlement, dans certaines villes de province c’est le même tableau. Les transports interdépartementaux sont au point mort. Les portes de certaines entreprises privées comme les supermarchés et les pompes à essence restent fermées par peur de représailles ou en signe de solidarité à cette journée de grève.