La Banque Mondiale veut contribuer dans la relance des activités sociales dans le pays. Aussi, une importante somme a été accordée au gouvernement haïtien par cette institution internationale. D’après les informations disponibles, cette somme servira à financer le projet de Protection sociale adaptative pour une résilience accrue (ASPIRE) compte tenu de l’impact néfaste de la Covid-19 dans le pays, de l’insécurité alimentaire et des catastrophes naturelles.

Le responsable des opérations par intérim de la Banque Mondiale en Haïti, Javier Suarez, espère qu’avec cette somme, “les systèmes de protection sociale du pays pourront faire progresser le capital humain, réduire les inégalités, développer la résilience et permettre de sortir du cycle de la pauvreté”.

En outre, le projet ASPIRE permettra à 18 000 ménages, soit 90 000 personnes, particulièrement les familles les plus démunies, habitant dans des zones rurales exposées aux catastrophes naturelles, de développer leurs capacités de préparation, de réponse et d’adaptation aux chocs. Des transferts non conditionnels immédiats (en cas d’urgence) et des mesures pour améliorer la santé, la nutrition et l’inclusion financière sont prévues.

Le premier département concerné par ce projet est celui de la Grand’Anse. Les enfants en bas âge, les femmes enceintes ou les personnes à mobilité réduite sont les cibles en attendant qu’une politique nationale de protection sociale soit mise en place.