Dans un communiqué de presse, publié ce lundi 15 mars 2021, les responsables de la Fondation Pain d’Espoir, qui œuvre pour la défense et la promotion des droits de l’enfant, ont exprimé leurs inquiétudes face à l’impact de la crise politique sur l’éducation des enfants, particulièrement ceux évoluant dans des milieux économiques défavorisés. En ce sens, les responsables de la Fondation Pain d’Espoir ont soumis deux recommandations aux autorités étatiques pour remédier à cette situation.
Voilà des années depuis que l’instabilité politique a de sérieux impacts sur le système éducatif haitien. Avec les manifestations qui ont provoqué les périodes “Peyi lok” en 2019 et l’apparition de la Covid-19 dans le pays en 2020, les cas de kidnapping et les actes banditismes en début de l’année 2021, cela a créé une situation de tension pour les écoliers dans le pays. Face à cela, la Fondation Pain d’Espoir a attiré l’attention des autorités étatiques sur les conséquences néfastes de ces troubles sur l’apprentissage et le bien-être des enfants.
“Un cursus bafoué”
Pour la Fondation Pain d’Espoir, il ne fait plus aucun doute que les propositions des experts haïtiens en éducation n’ont pas été capables de faire face à la situation. Les tentatives d’apprentissage à distance n’ont pas été inclusives en raison du manque d’accès à l’électricité et à l’internet pour la grande majorité des enfants. “Cela a bouleversé l’année scolaire”, écrivent-ils. De plus, la Fondation Pain d’Espoir a expliqué que “cette réalité a largement contribué à renforcer les inégalités d’accès à une éducation adaptée et de qualité. Et malheureusement, ce sont les enfants les plus vulnérables qui en ont payé le prix fort”.
La Fondation Pain d’Espoir propose deux solutions
Pour contrer ce fléau qui oppresse les moins jeunes et qui les prive de leur droit à l’éducation, les responsables de la Fondation Pain d’Espoir ont soumis deux recommandations aux autorités étatiques. La premiere consiste à “tout mettre en œuvre pour garantir un accès équitable à un apprentissage de qualité”, et la seconde à “donner la priorité à l’ouverture des écoles et à prendre des mesures concrètes pour assurer leur sécurité psychosocial et éducatif”. La Fondation Pain d’Espoir en a profité pour rappeler aux autorités étatiques que l’éducation est un droit inaliénable et fondamental corolaires aux autres droits humains.