Le dimanche 13 juin ramenait la journée nationale de l’enfant. En cette occasion, des enfants de rues interrogés par la rédaction de Haïti 24 n’ont pas manqué de mots pour expliquer leurs misères.
Ils sont obligés d’entreprendre des activités misérables au quotidien, comme cireur de chaussures, ils nettoient les véhicules des passants pour pouvoir se procurer de l’argent pour subvenir à leurs besoins, selon le témoignage de Ti Jean, un enfant de rue rencontré à l’angle de l’autoroute de Delmas et Delmas 17, communément appelé carrefour de l’aéroport. Les enfants et adolescents de la catégorie de « Ti Jean », sont jetés aux oubliettes. Pour subvenir à leurs besoins primaires, ils se livrent, certaines fois, à la mendicité.
Même cas de figure pour Jeff, un adolescent au Champ-de-mars. Ce dernier raconte que certaines fois, il se donne en spectacle à des gens qui le traitent de voleur.
De plus, Jeff explique que lui et ses copains dorment très souvent à la belle étoile.
De son côté, Joseph fait savoir que des jeunes plus âgés qui le rançonnent certaines fois.
Les autorités semblent avoir échoué dans l’application des prescrits constitutionnels et conventionnels relatifs à la protection des droits de l’enfant en Haïti.