La pénurie des produits pétroliers constatée dans le pays affecte le transport en commun notamment au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. En effet, la gazoline se vend entre 600 et 700 gourdes le gallon. Des conducteurs augmentent, voire doublent le prix des trajets.
Des passagers, de leur côté, fustigent le comportement jugé opportuniste de ces derniers. Mackenson, un passager rencontré à la gare de Pétion-Ville met en cause la responsabilité l’Etat dans cette rareté du carburant dans le pays.
« On aurait pu éviter cela si l’Etat assumait ses responsabilités », déplore-t-il
De son côté, Junior un autre passager, interrogé à ce sujet, croit savoir que cette rareté de carburant n’est autre qu’une manœuvre politique.
Politique ou pas, ce problème est loin d’être résolu considérant le fait que les gangs de la troisième circonscription de Port-au-Prince, peuvent recommencer à faire parler la poudre à n’importe quel moment.
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