Lilia Burunciuc devient la nouvelle directrice des opérations de la Banque mondiale pour les pays des Caraïbes. Nommée par Banque Mondiale,elle sera en poste à Kingston, en Jamaïque ce jeudi 1er Juillet 2021.
Lilia Burunciuc apportera sa vaste expérience en matière de développement dans l’exercice de ses nouvelles fonctions. De nationalité moldave, elle a rejoint la Banque mondiale en 1996 et a occupé des postes de direction dans plusieurs pays et régions du monde, notamment en Europe et Asie centrale ainsi qu’en Afrique subsaharienne. Avant d’être nommée à son poste actuel, Mme Burunciuc occupait le rôle de directrice des opérations de la Banque mondiale pour les pays d’Asie centrale.
Elle se dit réjouir de l’opportunité de poursuivre et d’approfondir le partenariat de la Banque mondiale avec les Caraïbes, afin d’accroître, dit-elle,leur résilience et de les aider à aborder les défis de développement les plus pressants auxquels ils sont confrontés.
« Sur le plan économique, les petits états des Caraïbes dépendant du tourisme ont été particulièrement affectés par la pandémie de COVID-19. Je suis déterminée à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires locaux, qu’il s’agisse des gouvernements, des acteurs du secteur privé ou de la société civile, afin d’appuyer une reprise verte, résiliente et inclusive pour la région. » a déclaré la nouvelle cheffe de la banque mondiale pour les pays des caraïbes.
Elle a acquis une vaste expérience de la conduite de dialogue politique avec les gouvernements sur différents aspects du développement. Avant de rejoindre la Banque mondiale, elle a occupé le poste de vice-gouverneur de la Banque nationale de Moldova (la banque centrale moldave). Elle est titulaire d’un master en Administration publique de l’université George Washington et d’une maîtrise d’Économie, Gestion et Planification de l’Université technique de Moldova.
Mme Burunciuc aura pour mission de superviser la mise en œuvre du programme de la Banque mondiale, qui comprend un portefeuille de 75 projets en cours, représentant un engagement de 2,7 milliards de dollars sur 13 pays, financés par l’Association internationale de développement (IDA), la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), ainsi que divers fonds fiduciaires.