Affaire Jovenel Moïse : Patrick Chrispin met la pression sur Pierre Espérance

Affaire Jovenel Moïse : Patrick Chrispin met la pression sur Pierre Espérance

Est-ce qu’il en existe des défenseurs des droits humains en Haïti? Telle est la question que se pose Jean Willio Patrick Crispin, prenant en exemple le comportement affiché par Pierre Espérance dans le cadre du dossier relatif à l’assassinat de Jovenel Moïse.

L’ex-conseiller de Jovenel Moïse ne comprend pas pourquoi Pierre Espérance ne veut pas collaborer avec la justice dans le cadre de l’enquête autour de l’assassinat de Jovenel Moïse, alors qu’il prétend détenir de bonnes informations.

« Il est inacceptable et immoral qu’un défenseur des droits de l’homme, disposant de preuves tangibles et testimoniales dans la recherche de justice en ce qui concerne la mort du Chef d’État, refuse intentionnellement d’apporter et d’en fournir des preuves à la justice haïtienne pour démontrer et avérer l’implication cocrporatiste du secrétaire général à la présidence, Josué Pierre-Louis, dans l’organisation du départ vers l’étrager du très recherché présumé assassin John Joël Joseph par la police nationale d’Haïti », a écrit M. Chrispin, dans un texte parvenu à la rédaction de Haïti 24.

Si les allégations de Pierre Espérance sont fondées et ne visent en aucun cas à salir l’image du nouveau secrétaire général de la présidence, il doit donner des preuves. « La vérité se dit, se clame, se démontre et se prouve », dit-il.

Jean Willio Patrick Chrispin déplore, toutefois, que les rôles des partis politiques et des organismes des droits humains en Haïti aient été confondus.

À rappeler que le directeur du Réseau National de Défense des Droits Humains, Pierre Espérance, a accusé Me Josué Pierre Louis d’avoir aidé John Joël Joseph, suspect clé dans l’assassinat de Jovenel Moïse, à quitter le pays récemment.