Depuis quelques temps, on assiste une totale anarchie dans les marchés informels et dans le transport en commun, en ce qui concerne les montants à payer pour s’offrir un produit ou un service.
Les ministères du Commerce et des Affaires sociales sont aux abonnés absents. Aucun contrôle sur les prix des différents produits de consommation. Ce sont les vendeurs qui décident du montant à payer pour leurs marchandises.
La récente hausse du prix du carburant ne fait que conforter ces marchands dans leur démarche. Même la compagnie Digicel a suivi le même rythme : tous ses services, notamment les plus populaires, ont été revus à la hausse, mettant en avant l’augmentation du prix de l’essence.
Les chauffeurs de transport en commun sont, ces dernières années, les autorités de fait en ce qui à trait aux prix des différentes courses. Ce sont eux qui décident combien doit payer chaque citoyen pour se déplacer d’un endroit à un autre.
Pourtant, cette tâche relève de la compétence du ministère des Affaires sociales et Du Travail, qui, quelques années avant, jouait ce rôle. On se rappelle la longue liste des courses avec leur prix qui faisait le tour des réseaux sociaux et dont on parlait dans les éditions de nouvelles.
Les citoyens sont livrés à eux-mêmes. Aujourd’hui, il revient à chaque Haïtien, en Haïti, de s’adapter à chaque nouvelle décision prise sur le marché informel comme dans le secteur du Transport. L’Etat est absent. Le pire, ce sont les taxes des citoyens qui continuent de garantir leur bonheur des des fonctions qu’ils occupent de manière superficielle.