Les responsables de la Fédération nationale des travailleurs de la santé (FENATRAS) ont rencontré la presse, ce vendredi 25 mars 2022, pour dénoncer l’inaction des autorités sanitaires par rapport aux mouvements revendicatifs enclenchés depuis plus d’un mois qui ont paralysé plusieurs centres de santé publique de la région métropolitaine de Port-au-Prince.
Les travailleurs de la santé n’en démordent pas, en ce qui concerne la satisfaction de leurs revendications. Ce vendredi, l’entrée principale de l’hopital est toujours barricadée, à l’intérieur c’est le grand désarroi, les peu de patients présents sont toujours abandonnés. Fatras et eaux stagnantes dégageant une odeur nauséabonde.
Vincent Jean Wilheme, président de la FENATRAS, fustige le comportement des autorités sanitaires qu’il qualifient d’insouciant face au pourrissement de la situation à l’HUEH. Il continue de réclamer de meilleures conditions de travail et des matériels de travail, 60 000 gourdes comme salaire de base et le renflouement de leurs cartes de débit. Le syndicaliste exige également la délocalisation des centres de santé publique situés dans les zones à risque.
Pour sa part, Sergo Castor secrétaire de la FENATRAS se montre très critique par rapport à Lauré Adrien, le directeur général du ministère de la santé publique et la population, qui, dit-il, les avait proposé des bons d’achat pour mettre fin à la grève. Il invite le médecin à revoir son offre.
Plus d’un mois déjà depuis que le plus grand centre hospitalier public du pays est plongé dans cette situation lamentable, et la solution, semble-t-il, n’est pas pour demain. Car, le docteur Lauré Adrien , directeur général du MSPP, a déclaré qui Il est impossible, à court et même à moyen terme, d’octroyer aux employés des hôpitaux publics un salaire de 60 000 gourdes.
Esdra Jeudy