Un tribunal turc a rejeté, ce lundi 4 juillet, la demande d’extradition de l’homme d’affaires Samir Handal, recherché par les autorités haïtiennes pour son implication présumée dans l’assassinat du président Jovenel Moïse. Par la même occasion, le tribunal autorise sa libération, a rapporté le journal Reuteurs.
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L’homme d’affaires Samir Handal, de nationalité jordanienne, en provenance des États-Unis, a été arrêté sur un avis rouge d’Interpol alors qu’il transitait par la Turquie pour rejoindre la Jordanie en novembre dernier.
Handal a défendu qu’il n’avait loué une maison qu’à Emmanuel Sanon, un cerveau présumé de l’assassinat, mais n’était pas au courant des plans.
“J’ai loué un bureau pour un hôpital de clinique médicale pour le Dr. (Emmanuel) Sanon”, a-t-il déclaré au tribunal turc lors d’une audience précédente. “Je n’ai jamais assisté à aucune réunion, ni rien connu. J’ai entendu parler de l’assassinat à la radio et sur les réseaux sociaux”, a-t-il déclaré le 30 mai.
Un rapport de la Direction Centrale de la Police Judiciaire a indiqué que Handal avait organisé des réunions à caractère politique à son domicile de Port-au-Prince, avec la participation de Sanon.
Bientôt 12 mois depuis que le président Jovenel Moïse a été assassiné chez lui à Pèlerin 5, Pétion-Ville, les autorités haïtiennes peinent encore à élucider les raisons du crime.
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