Les autorités sanitaires haïtiennes ont confirmé des cas de choléra pour la première fois depuis trois ans, après l’annonce du dernier cas enregistré en 2019. Face à une éventuelle flambée de la maladie qui a déjà tué 8 personnes et fait une vingtaine de cas suspects depuis son apparition, les Nations Unies ont promis de soutenir les efforts du gouvernement d’Haïti pour « contenir une épidémie de choléra ».
En effet, peu après l’annonce du Ministère de la Santé Publique et de la Population, confirmant le premier cas de choléra, ce dimanche 2 octobre, les Nations Unies ont annoncé leur appui au gouvernement d’Haïti et du même coup promis de fournir des mesures d’urgence pour sauver des vies.
Les Nations Unies indiquent qu’elles surveillent activement la situation et travaillent avec le gouvernement pour organiser une réponse d’urgence à cette potentielle épidémie, axée non seulement sur la limitation de la propagation de la maladie, mais également pour informer la population sur la manière de prendre des mesures immédiates pour sauver des vies à la maison.
Par ailleurs, elles annoncent un soutien supplémentaire qui consistera en une surveillance élargie, une augmentation de l’approvisionnement en eau et en assainissement, le développement de centres de traitement du choléra et le renforcement de la prise en charge des cas.
« Le cas a été identifié grâce au mécanisme de surveillance du choléra, mis en place par les autorités haïtiennes et soutenu par les Nations Unies. Il a été confirmé comme positif au Laboratoire National de Santé Publique de Port-au-Prince, le dimanche 2 octobre. D’autres cas suspects font actuellement l’objet d’une enquête », a fait savoir le communiqué.
Parallèlement, les Nations Unies ont annoncé que des équipes d’intervention d’urgence spécialisées sont prêtes à être déployées pour soutenir les communautés touchées. Cependant, dans le contexte sociopolitique actuel, il est impératif que ces équipes se voient garantir un accès sûr aux zones où des cas ont été confirmés ou suspectés, afin de contribuer à atténuer le risque d’une épidémie importante.