Le gouvernement maintient les nouveaux tarifs sur les produits pétroliers en dépit de la mobilisation populaire qu’a suscitée cette décision dans plusieurs régions du pays.

Il a encore tenté de justifier la suppression de la subvention des produits pétroliers indiquant que les 50 à 60 milliards de gourdes réservées à ce secteur pourraient servir à l’exécution de programmes sociaux.

« Sans l’élimination de cette subvention, le gouvernement ne pourra pas supporter les parents ni les agents de la fonction publique dans le cadre de la rentrée des classes », a laissé entendre Ariel Henry.

« Les troubles socio-politiques sont manigancés par des politiciens et des hommes d’affaires véreux », a affirmé le chef de la Primature qui exhorte les citoyens à se réveiller.

Plus loin, avec la résurgence du choléra, Ariel Henry a fait allusion à une crise humanitaire sans précédent qui menace le pays et qui pourrait coûter la vie à bon nombre de citoyens.

Pour la juguler, il a sollicité l’aide de la communauté internationale déclarant que le pays a de grands besoins notamment en matière de sécurité et de médicaments.