Alors que le pays fait face à son lot de problèmes quotidiens caractérisés, entre autre, par les mobilisations populaires, l‘indisponibilité du carburant et une crise humanitaire marquée notamment par une pénurie d’eau potable, l’épidémie du choléra resurgit comme un coup de tonnerre. Dans ce contexte fragile, l’organisation de défense des droits de l’enfant baptisée “Zanmi Timoun” exprime, via un communiqué, son inquiétude quant à un éventuel risque d’augmentation des victimes de cette maladie, notamment chez les enfants des quartiers populaires.
« La Fondation Zanmi Timoun redoute une catastrophe similaire à celle de l’année 2010, lors de l’apparition du choléra en Haïti par les casques bleus Népalais, membre de la mission des Nations Unies », peut-on lire dans le document.
Pour tenter de contenir la propagation de cette maladie, Zanmi Timoun invite les autorités à adopter des mesures urgentes.
« Zanmi Timoun organisme de défense et de promotion des droits de l’Enfant, souhaite que des mesures soient prises par les autorités sanitaires pour empêcher la propagation de la maladie dans le pays, particulière dans les quartiers précaires », poursuit-elle.
Rappelons qu’au lendemain de sa première apparition, en 2010, le choléra a fait plus de dix mille (10.000) morts et et près neuf cent mille (900,000) personnes ont été infectées par cette maladie à travers les différents départements géographiques du pays, selon le MSPP. Suite à sa resurgence, plus de soixante-huit (68) cas d’infections ont été enregistrés, avance l’organisation mondiale de la santé (OMS).