Le président dominicain Luis Abinader, en conférence de presse, ce dimanche, a dissipé les doutes concernant la participation militaire de son pays dans la force spéciale sollicitée par le gouvernement haïtien pour faire face à la crise humanitaire.
« En tant que pays, nous ne ferions pas partie de cette force, nous n’allons pas aider, notre soutien serait d’un point de vue diplomatique », a déclaré le président dominicain, qui croit toutefois que la demande du gouvernement haïtien est sensée.
D’un autre côté, le chef d’État dominicain annonce l’acquisition de 10 avions de reconnaissance et de surveillance, 6 hélicoptères, 21 véhicules blindés à armement automatique et quatre camions anti-émeute.
Ces équipements serviront dans la protection de son territoire au niveau des zones frontalières avec Haïti. C’est, souligne-t-il, la plus importante acquisition de ce type par le gouvernement depuis 1961.