« Le MSPP informe la population que des cas de choléra ont été détectés au Pénitencier National de Port-au-Prince. Pour l’instant, 2 cas confirmés, 39 cas suspects et 9 décès ont été dénombrés par la direction d’épidémiologie, des laboratoires et de la recherche », a informé le ministère de la Culture et de la Communication, sur son compte Twitter, ce lundi.

« Toutes les directions du ministère sont à pied d’œuvre en vue de limiter sa propagation sur le territoire national », promet le MSPP, tout en demandant à la population de continuer à respecter les règles d’hygiène et de se rendre au centre de santé le plus proche en cas de vomissement et de diarrhée aiguë, profuse.

La semaine dernière, plusieurs voix se sont élevées pour alerter les autorités concernant les conditions de détention des prisonniers qui allaient de mal en pis avec la crise sociopolitique actuelle.

Le choléra qui était dans l’ombre pendant trois ans, a resurgi dans un contexte particulier, où l’accès à l’eau potable devient un casse-tête avec la crise humanitaire qui tend à perdurer.

Le gouvernement s’est dit conscient que la situation risque d’empirer. Devant son incapacité à rétablir l’ordre, il a sollicité, en toute urgence, l’intervention d’une force spéciale armee étrangère en Haïti avec pou mission de faciliter le déblocage de l’accès au Terminal Varreux pour la reprise des activités de distribution du carburant et de l’eau potable, entre autres.