Selon la classification de la phase de sécurité alimentaire intégrée, un record de 4,7 millions de personnes sont actuellement confrontées à la faim aiguë dont 1,8 million de personnes dans la phase d’urgence et pour la première fois jamais en Haïti, 19 000 personnes ont atteint le niveau catastrophique.

A Cité Soleil, la situation a empiré avec la montée de la violence des gangs depuis plus de trois ans, note l’agence des Nations-Unies.

« À l’heure actuelle, 65% de sa population, en particulier les plus pauvres et les plus vulnérables, sont en forte intensité d’insécurité alimentaire, dont 5% d’entre elles ont besoin d’une aide humanitaire. »

Les affrontements entre groupes armés ont empêché aux résidents du plus grand bidonville de Port-au-Prince d’avoir accès à leurs services de travail, à leurs marchés et à leur santé et à leurs services de santé et de nutrition. Beaucoup ont été contraints de fuir ou de se cacher chez eux, rappelle le PAM.

« Alors que les agences continuent d’opérer en Haïti comme la situation de sécurité le permet, l’insécurité, la violence et le manque de carburant entravent les opérations humanitaires qui sont critiques pour les Haïtiens les plus vulnérables. L’ONU et ses partenaires rappellent l’importance du respect des principes humanitaires de l’humanité, de la neutralité, de l’impartialité et de l’indépendance pour assurer l’appui atteint les Haïtiens », conclut le communiqué.