Dans une note de conjoncture rendue publique, ce jeudi 10 novembre, le parti Union des Femmes et des Féministes Progressistes d’Haïti (UNIFFEPH) se dit consterné face à la détérioration des conditions de vie de la population haïtienne.
La structure note une situation catastrophique du pays et appelle les acteurs au dialogue afin de développer un consensus politique national devant conduire au processus de refondation de la nation.
« La situation en Haïti n’est pas seulement alarmante, elle est catastrophique : à part le problème de carburant, le pays connait une importante pénurie d’eau et de nourriture, plusieurs commerces et banques fonctionnent selon des horaires réduits, rendant difficile l’accès à l’argent liquide et aux denrées de toutes sortes », note l’organisation.
Par ailleurs, l’insécurité généralisée entraînant le kidnapping et les violences sexuelles est également source de grandes préoccupations pour l’organisation qui formule trois propositions aux acteurs. Celles-ci consistent à déclarer l’état d’urgence sanitaire contre l’épidémie de choléra, réformer la police nationale d’Haïti avec l’assistance technique de l’international et ensuite trouver un consensus entre les acteurs politiques.
Qualifiant la classe politique traditionnelle plongeant le pays dans l’anarchie totale, d’apatride, l’UNIFFEPH dit s’engager à prendre part à toute initiative collective visant à l’émergence d’une société solidaire qui cultive un esprit ouvert aux principes humains de l’écoute et de l’Egalite sociale.