La guerre mettant aux prises deux bandes armées avaient occasionné plusieurs victimes au sein de la population, les malfrats ont incendié de nombreuses résidences au moment de leurs affrontements.

Des femmes, pour la plupart en pleine ceinture, des enfants, des adolescents et des personnes du troisième âge sont abandonnés à eux-mêmes avec quelques bagages en quête d’un abri de fortune.

Selon certaines informations, certains réfugiés auraient reçu la modique somme de dix mille gourdes en vue de se trouver un espace où se loger. Face à la réticence des réfugiés, les agents de l’ordre ont procédé à des tirs de sommation.

Déjà sur la Place Hugo Chavez, ces citoyens dénonçaient leur situation précaire. Sans eau ni nourritures, ils dormaient à même le sol à la belle étoile et étaient toujours confrontés à l’insécurité. Des femmes étaient souvent victimes de violences sexuelles.