La Direction générale du Budget (DGB) a annoncé l’adoption par le gouvernement du budget initial pour l’exercice fiscal 2022-2023 estimé à 267 milliards 500 millions de gourdes.
« 78% 𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑜𝑖𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑢 𝑏𝑢𝑑𝑔𝑒𝑡 2022-2023 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑚𝑒𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑠 𝑒𝑛 recettes courantes (61.3%), annulation dette FMI (0.5%), autre Financement Interne des projets (1.6%), bons du Trésor (3.1%) et institutions financières (emprunt BRH) (12.3%) », écrit la DGB dans une note postée sur sa page Facebook.
« Les ressources externes du budget (21,1%) sont constituées en support budgétaire (3.4%) et en dons et emprunts destinés au financement des programmes et projets (17.7%). »
« Les dépenses projetées dans le budget 2022-2023 sont réparties d’une part en dépenses 𝗰𝗼𝘂𝗿𝗮𝗻𝘁𝗲𝘀 (𝟱𝟳.𝟵%) qui comprennent les dépenses de personnel (29.4%), les dépenses de biens et services (18.7%), les quote-part et subventions (7.6%), et les intérêts de la dette (2.3%), et, d’autre part en 𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 (𝟒𝟐.𝟏%), subdivisées en dépenses de programmes et de projets (29.6%), dépenses d’immobilisation (1.0%) et dépenses d’amortissement de la dette (11.4%) », poursuit la note.
L’implémentation des programmes sociaux du Gouvernement, la mise en œuvre du Plan de Relèvement Intégré de la Péninsule Sud (PRIPS) après le tremblement de terre du 14 août 2021, le financement des campagnes agricoles pour mitiger la hausse anticipée de l’inflation, la lutte contre la contrebande, le financement du terrorisme et le blanchiment des avoirs sont, entre autres, les orientations de ce budget 2022-2023 qui s’inscrit dans un Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT) et d’un Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT).
Notons également que ce budget a augmenté de 56 milliards de gourdes par rapport à celui de l’exercice précédent (2021-2022).