L’article 283 du code pénal évoqué par le Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Jacques Lafontant, pour justifier l’invitation du pasteur au Parquet, fait mention d’une peine allant de trois mois à un an d’emprisonnement. Voilà ce que risque le pasteur Amel Lafleur accusé d’outrage public à la pudeur.
L’homme de Dieu Amel fait face à son énième affaire en justice, déjà inculpé en 2017 pour séquestration et détournement sur mineure suivis d’agression sexuelle sur une adolescente.
Le religieux, qui est toujours différent dans sa manière de prêcher, suscite une fois de plus de nombreux commentaires à son sujet, après la publication des séquences de vidéos choquantes devenues virales, impliquant lui et sa fille.
Selon le Commissaire du gouvernement, Jacques Lafontant, faisant mention de violation de l’article 283, l’acte posé par le pasteur dans son assemblée est un outrage public à la pudeur et une perturbation de l’ordre social.
L’article 283 du Code Pénal sanctionnant cet acte prescrit : « Toute personne qui aura commis un outrage public à la pudeur en commettant tous actes, attouchements ou autres actes semblables susceptibles de blesser la pudeur d’une personne de l’un ou de l’autre sexe, sera punie d’un emprisonnement de trois mois à un an ».