La Fondation Droits Humains Sans Frontières qualifie d’illégales les sanctions prises par Ottawa contre des Haïtiens, dont deux anciens présidents et deux anciens Premiers ministres. L’organisme de Droits humains appelle au retrait des mesures punitives.
En conférence de presse, ce vendredi, en ligne via la plateforme Zoom, deux responsables de la Fondation DHSF ont présenté le rapport d’enquête sur le dossier, lequel rapport qu’il croit être sans précédent. Selon eux, c’est la première fois qu’untel dossier est présenté devant le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
« Les victimes ont été pénalisées, pas jugées. Les sanctions ont violé les droits humains des personnes », ont condamné les défenseurs de droits humains, dénonçant des lois postérieures aux faits et un décret illégitime. « Le seul autorisé à signer les sanctions est le roi britannique ».
« Le peuple canadien est un grand peuple. Il comprendra qu’il a été trompé », anticipe la Fondation DHSF, tout en reconnaissant que le canada est un pays de démocratie.
Touché par la question, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk, prévoit d’en discuter avec les responsables de la Fondation DHSF en mars prochain, a Buenos-Aires, en Argentine.