Dans cette lettre ouverte, Mme Petit-Frère, qui se présente comme une mère de famille, revendique un passé et un présent sains en matière politique. Elle dit n’entretenir aucune relation avec des groupes armés dans le pays, comme le fait croire le défenseur des droits humains.

« Je vous écris pour vous demander des explications concernant votre comportement de haine affiché contre moi. Vos déclarations à la radio, vos tentatives de manipulation, les sorties orientées de votre organisation sont, entre autres, les raisons qui me poussent à vous adresser cette lettre », explique Rosemila Petit-Frère.

Selon l’ancien édyle de l’Arcahaie, Pierre Espérance utilise l’influence du RNDDH pour ternir l’images des personnes avec qui il a des différends sur le plan politique ou sentimental. « Pourquoi ne voulez-vous pas que quelqu’un ait une opinion politique contraire à la vôtre », se questionne-t-elle.

« Ce serait mieux si vous décidiez de ne plus assimiler les droits humains à la politique », conseille Mme Petit-Frère à Pierre Espérance. « Si vous voulez vraiment un changement en Haïti, cessez de fabriquer de faux rapports, cessez la médisance, cessez de détruire les autres ».