Le parti Rassemblement Social Démocrate (RSD) a pris part le weekend dernier à la réunion du comité pour Amérique latine et Caraïbes de l’International Socialiste tenue en République Dominicaine.
Au cours de cette rencontre régionale, la structure politique s’est fait représenter par une délégation de six personnes conduite par son représentant officiel, Victor Benoît.
Dans ses propos de circonstance, le professeur Benoît a campé une Haïti où le chaos se profile à l’horizon. Prédominance des gangs qui font des victimes dans toutes les couches de la société, hausse de la vie chère avec une inflation galopante, une situation ingérable sur le plan politique, le professeur à l’Université a dressé un tableau sombre de la situation globale en Haïti.
« Il faut prendre des initiatives », croit M. Victor Benoît, soulignant que celles de la communauté internationale sont restées lettre morte. Le parti RSD croit qu’il faut, de toute urgence, concevoir et exécuter un accord politique responsable entre les hommes au pouvoir, leurs alliés et l’opposition démocratique. Une lutte systématique contre le banditisme fait également partie des urgences du moment, pense le RSD.
D’un autre côté, le professeur Benoît a voulu attirer l’attention de ses interlocuteurs sur la sécurité au niveau mondial. « Ça va mal en Haïti, ça va mal dans le monde entier », a-t-il fait remarquer, mettant en avant la situation de guerre qui se développe en Ukraine et qui risque d’aboutir à la 3e guerre mondiale.
« Nous autres socialistes, sociaux démocrates, nous nous intéressons à l’avenir du genre humain, nous nous intéressons au sort des peuples. Nous avons la responsabilité de réussir là où notre camarade, notre ancêtre idéologique, Jean Jaurès, avait échoué », a lancé le professeur Benoît.
Faisaient partie de la délégation les personnalités suivantes : Victor Benoit, représentant officiel, Yves Roblin, président, Marie Chantal, Occiel, secrétaire Nationale de la Communication et des relations publiques, Smith Séjour, responsable de la commission internationale, Chrispin Espérance, responsable de la communication internationale et Solène Perone, responsable de la commission Femme.