Très peu d’activités dans la capitale, les défilés des corps d’honneur disparaissent, le 220e anniversaire du drapeau a été célébré dans un contexte particulier. D’ailleurs, la délocalisation de cette grande fête nationale pour cause d’insécurité fait penser à une nation qui meurt à petit feu.

Un triste événement survenu la veille est un signal clair du climat d’insécurité qui ronge le pays. En plus d’un policier tué dans une embuscade à Source-Matelas, deux véhicules blindés, commandés aux frais de la République, ont été incendiés.

On dirait une nation en guerre contre une autre. Même à l’étranger, l’Haïtien a du mal à s’identifier à son pays, tant les mauvaises nouvelles et la répétition des crimes salissent l’image de cette nation déchirée par la division et la recherche des intérêts personnels.

Malheureusement, les efforts de nos ancêtres sont en train d’être piétinés par les hommes politiques d’aujourd’hui qui ne font rien pour mériter l’honneur de servir ce pays qui a marqué l’histoire en étant la première République noire à dire non à l’esclavage.