L’ancienne mairesse de la commune de l’Arcahaie, Marie Rosemila Petit-Frère n’a pas répondu à la convocation du magistrat instructeur Jean Wilner Morin, dans le cadre de l’enquête relative au scandale de corruption au sein de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS).
Pour justifier son absence, la citée, par le truchement de sa défense, invoque des suivis sanitaires.
« La dame Marie Rosemila SAINT-VIL PETIT-FRERE a subi deux (2) interventions neurochirurgicales à l’Hôpital Bernard MEVS Project Medishare en juin deux mille vingt-et-un
(2021) et deux (2) autres interventions similaires aux Etats-Unis d’Amérique du Nord en 2022. Le service de Neurochirurgie de l’Hôpital Bernard MEVS avait examiné la citée le 19 Juin 2023 pour un suivi neurologique post-opératoire et a déterminé que les répercussions sur sa santé à long terme sont imminentes d’où la nécessité d’un traitement anticonvulsivant et d’un suivi médical rapproché », peut-on lire dans une correspondance du cabinet Dolcy et associés adressée au magistrat Morin.
Le conseil de la défense a pris le soin de mentionner, pour le magistrat, que leur cliente ne sera pas disponible avant le 30 juillet 2023.
« Le médecin a conclu que les séquelles neurologiques demeurent accablantes ce qui oblige la dame Marie Rosemila SAINT-VILPETIT-FRERE à se reposer pendant une période de six (6) semaines allant de la date de la consultation à celle du 30 juillet 2023 après certificat médical délivré par l’Hôpital Bernard MEVS Project Medishare», conclut la correspondance.
Rappelons que la directrice générale de la CAS Edwin Tonton ainsi que l’ancien comptable de l’institution, Pierre Richard Vales ont été écroués pour corruption, dilapidation de fonds publics entre autres.