« Le gouvernement d’Ariel Henry a offert un maquillage au peuple haïtien dans l’affaire du prix du pétrole », a tweeté l’économiste rappelant qu’en septembre 2022, ce même gouvernement avait augmenté à 103 % en moyenne le prix du carburant à la pompe, alors que celui-ci était en hausse à l’échelle internationale.

« Le Gouvernement de facto n’a baissé le prix de la gazoline qu’à 1.75 %, celui du diesel et du kérosène n’ont été révisé qu’à 7.5 % alors que l’essence a connu une baisse de 12 % sur le marché international de septembre 2022 à juillet 2023 », regrette l’économiste.

S’interrogeant sur les procédés avancés par le gouvernement pour prendre cette décision, Enomy Germain réclame des explications.

Peu après la publication de la circulaire relative aux nouveaux prix des produits pétroliers, plusieurs secteurs de la vie nationale ont élevé la voix pour prendre le contre-pied de cette mesure. Certains syndicats de transport en commun, d’un air menaçant, ont même donné un ultimatum de 72 heures aux autorités pour revoir leur décision.