Au cours du mois de juillet, une recrudescence de la violence et de l’insécurité a été constatée, avec un total de 82 homicides déclarés dans tout le pays, selon l’Organisation Citoyenne pour une Nouvelle Haïti (OCNH). Parmi les victimes figurent un agent des forces de l’ordre, huit femmes, une jeune fille et un garçonnet. Face à cette situation préoccupante, l’OCNH insiste sur la nécessité pour les autorités de prendre des mesures immédiates et appropriées pour rétablir la paix et la sécurité dans le pays.
Barbancourt
le rhum des connaisseurs
L’insécurité s’est particulièrement exacerbée dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et le département de l’Artibonite, où les enlèvements et les actes violents perpétrés par des gangs criminels ont considérablement augmenté, entraînant une hausse du nombre d’homicides par rapport au mois précédent.
Après trois mois consécutifs de baisse de la violence, le huitième rapport de l’OCNH révèle en effet une légère augmentation des meurtres brutaux et violents, avec 82 cas enregistrés dans l’ensemble des dix départements géographiques du pays.
Malgré une baisse notable du mouvement “bwa kale”, l’organisation de défense des droits humains attire l’attention sur certains cas. Pas moins de neuf présumés bandits ont été lynchés par des membres de la population haïtienne, qui les soupçonnaient d’appartenir à des groupes criminels.
Camille Occius, le directeur exécutif de l’OCNH, souligne l’importance de la stabilité politique, sociale et économique pour le progrès de toute société. Il en appelle de toute urgence au gouvernement haïtien pour mettre en place des mesures et des stratégies nécessaires afin de rétablir la sécurité dans le pays, permettant ainsi aux citoyens de mener leur vie quotidienne sans crainte.
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